RAJAT dit Le Lyonnais, Étienne

(1625-1688)

Originaire de Saint-Cyr-de-Favières, près de Lyon (Lyonnais), il s’engage à 32 ans, le 10 avril 1657, pour aller travailler durant trois ans à raison de 75 livres par an (avance de 35 livres). Ne signe pas. Reçoit 6 livres pour ses dépenses. Il quitte La Rochelle le 18 avril à bord du Taureau à destination de Québec où il arrive le 22 juin. Il épouse à Québec, le 15 septembre 1661, Marie Roy, originaire de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin (Touraine). Il obtient une terre en 1661. Ils se font don mutuel le 4 février 1665. En 1671, il sort de prison après avoir été accusé d'avoir brûlé la clôture sur la terre de Timothée Roussel, d'avoir donné des coups de pied à Catherine Mathieu, épouse de François Trefflé dit Rotot, et d'avoir blessé un boeuf avec une hache. En 1673, il est condamné par le juge de la Prévôté de Québec de reconnaître Geneviève Alexandre, épouse de Jean Fortier, pour femme de bien et d'honneur au sujet de la perte d'un jambon. En 1678, il est parmi les censitaires qui figurent dans l'aveu et dénombement de la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. Inhumé le 21 novembre 1688.


Source : AD17. Notaire Abel Cherbonnier. Liasse 3 E 1128 (10 avril 1657).

Note 1 : Aucune trace d'Étienne Rajat dans les registres paroissiaux de Saint-Cyr-de-Favières entre 1620 et 1630.
Note 2 : Aucune trace d'Étienne Rajat dans les registres paroissiaux de Saint-Cyr-de-Valorges entre 1627 et 1631.